COPYWRITERS DE LÉGENDE
Apprendre le copywriting, ce n’est pas vraiment une question d’apprentissage de techniques ou d’astuces. Il y une qualité essentielle pour pouvoir écrire des textes qui créent une connexion unique avec ton lecteur. Les plus grands copywriters l’ont bien compris : cet épisode fera parler George Gribbin, le maître du copywriting authentique. Cet article fait partie de la série « Copywriters de légende ». Si tu veux recevoir les prochains épisodes par mail, inscris-toi ici.
« Un copywriter doit comprendre véritablement les gens, voir à l’intérieur d’eux, avoir de la sympathie pour eux. » – George Gribbin
George Gribbin a commencé sa carrière de copywriter dans les années 30. Il a toujours voulu être écrivain ; sa motivation est née d’un profond désir d’atteindre l’excellence en travaillant les mots.
Il a fait sa carrière essentiellement dans la presse écrite et il fut l’un de premiers copywriters pour la télévision. En 1935, il a rejoint l’agence Young & Rubicam qu’il a dirigé ensuite pendant plus de 25 ans.
Gribbin disait qu’un bon copywriter devait être à la fois écrivain et homme d’affaires. Toutefois, d’après lui, il est plus facile d’encourager l’homme d’affaires qui a une graine d’auteur que l’inverse.
Homme de savoir, après avoir pris sa retraite anticipée, Gribbin est retourné sur les bancs de l’université de Manhattanville pour étudier les sciences humaines. Tout ce qui touchait à l’humain l’obsédait.
Il a passé sa retraite à transmettre le savoir aux apprentis copywriters.
Sa philosophie publicitaire était rafraîchissante et authentique. Sa devise était celle-ci :
« Un écrivain doit être joyeux, optimiste… Tout ce qui implique le rejet de la vie est néfaste pour un écrivain. » – George Gribbin

Le copywriting ne s’apprend pas à l’école
En fait, c’est tout le contraire.
Lorsqu’on devient copywriter, l’apprentissage du métier commence par désapprendre toute la rigidité des règles ingurgitées par le passé et qui tuent au passage toute créativité.
C’est un métier refuge pour les rebelles dans l’âme.
Ce désapprentissage commence par le fait de bannir tout vocabulaire compliqué.
Repasse-toi le film de ton expérience professionnelle : combien de fois as-tu pu appliquer les techniques de dissertation apprises à l’école… ?
Combien de fois as-tu réussi à caser le mot « nonobstant » dans un mail à ton boss ou à ton client ?
C’est bien ce que je pensais.
Ce que j’aime dans le copywriting, c’est qu’il n’y pas de règles absolues. C’est aussi ce que disait George Gribbin :
« Il n’y a pas de règles strictes ou de formules toutes faites pour un texte publicitaire efficace ».
Le copywriting s’apprend par expérimentation pure et c’est un apprentissage permanent.
L’important est de toujours garder l’esprit ouvert. Selon Gribbin, si tu veux obtenir un résultat authentique et original, tes idées et ton inspiration ne doivent pas seulement venir du monde de la publicité, mais aussi de tes propres expériences.
« Un bon copywriter, c’est une personne ouverte à la vie, qui n’a pas peur de quitter sa zone de confort. C’est quelqu’un qui brise les préjugés, qui questionne tout au lieu de tout accepter ». – George Gribbin
Pour Gribbin, le meilleur apprentissage est l’école de la vie ; tout s’apprend par la pratique.
Certains brandiront des formules toutes faites et te diront qu’utiliser telle ou telle technique aura des effets magiques.
Mais aucune technique ne fera pas le poids face à la connaissance de l’humain.

Apprendre le copywriting, c’est d’abord comprendre l’humain
La plus grande qualité pour un copywriter est son empathie. Celle au sens propre du terme : savoir véritablement te mettre à la place de celui pour qui tu écris.
Pour toucher ton audience, il n’y aucune recette toute faite. La seule chose qui compte, c’est de comprendre profondément ton lecteur.
La seule chose qui fera la différence, c’est qu’en te lisant, ton lecteur aura le sentiment d’être réellement compris.
Georges Gribbin, qui pratiquait le copywriting il y a presque 100 ans, l’avait très bien saisi. Pour lui, un bon copywriter est capable de comprendre profondément les gens et d’être empathique avec les autres.
Lorsqu’il embauchait une nouvelle personne dans son équipe créative, il disait préférer ceux qui n’étaient pas complètement adaptés à la société, parce qu’ils avaient « compris le besoin d’être compris ».
Belle philosophie de recrutement, non ?
Avant d’écrire un texte (un post, un mail, un article ou tout autre écrit), prends le temps de te mettre dans la peau de ton lecteur. Essaie de t’imaginer à sa place.
- Qu’est-ce qu’il vit en ce moment ?
- Qu’est-ce qui fait son bonheur ?
- Qu’est-ce qu’il ressent ?
- Qu’est-ce qui le tracasse ?
- Qu’est-ce qui le rend triste ?
Faire cet exercice est le seul moyen de créer une connexion unique avec ton lecteur.
As-tu déjà fait cet exercice avant d’écrire ? Est-ce qu’il te paraît facile de te mettre dans la peau de ton lecteur ? Dis-le moi en commentaires.
Hello toi !
Si tu arrives ici, c’est que tu as sûrement adoré mon article
Tu veux savoir qui je suis ?
Je te briefe en quelques secondes :
Qui suis-je ? Freelance en copywriting et en création de contenu
Mon job ? T’aider à utiliser le copywriting et la stratégie de contenu pour devenir inoubliable et avoir plus de clients.
On en discute ? C’est par ici.
Bonjour Hanna,
Ton article est de très bons conseils ! Je vais l’imprimer et le relirai avant de me lancer dans la rédaction d’un article !
J’ai aussi copier-coller le petit commentaire-conseil que tu m’avais fait dans lequel tu te mettais à la place de mon persona : c’était tellement ça !
Je ne connaissais pas George Gribbin: ma culture te remercie !
Merci Gaëlle 😉
Merci Hanna pour cet article très intéressant et vos articles pertinents en général. Pour répondre à votre question : non, il n’est pas aisé de se mettre à la place de son lecteur. On peut savoir qui il.elle est au travers d’études et de sondages mais il est difficile de le.la connaître réellement, comprendre ses aspirations, ses envies, ses projections. Comprendre qui ils veulent être » est la chose la plus difficile, je crois.
Merci Hanna pour cet article très intéressant et vos articles pertinents en général. Pour répondre à votre question : non, il n’est pas aisé de se mettre à la place de son lecteur. On peut savoir qui il.elle est au travers d’études et de sondages mais il est difficile de le.la connaître réellement, comprendre ses aspirations, ses envies, ses projections. Comprendre qui ils veulent être » est la chose la plus difficile, je crois.
Merci beaucoup Josiane !